Les problématiques rencontrées sur des œuvres de maîtres anciens, d’art contemporain ou de peinture moderne sont multiples et varient de cas en cas. L’interaction entre vernis, couches picturales et préparation sur des supports aussi différents que le bois, la toile ou des matériaux modernes peuvent provoquer un grand nombre de dommages divers que nous traitons avec des méthodes contemporaines et aussi réversibles que possible.
Durant notre intervention, les œuvres sont entreposées dans notre coffre-fort grand format, qui nous permet de traiter des œuvres de large dimension.
Ci-dessous une sélection d’exemples de méthodes de conservation qui peuvent être appliquées dans notre atelier sur des peintures ou d’autres objets peints:
- ôter des vernis jaunis ou salis de toute origine (acryliques, dammar, shellack, etc.)
entre autres avec la methode de microfriction, qui permet l’allégement différencié des couches difficilement solubles, de dommages liés au bitume ou d’autres couches superficielles dérangeantes (par exemple peintures sprayées). - aplanissage et consolidation de couches picturales soulevées
- restauration de toiles déchirées
- retouches de lacunes
- traitement de dommages dus au feu ou à l’eau
- traitement de surface ou si nécessaire application d’un nouveau vernis (d’origine organique ou synthétique)
- enlever d’anciens doublages problématiques ou qui ne remplissent plus leur fonction
- rentoilages des bords de tension ou « doublages » (renforcement au moyen d’application d’un deuxième support) avec toile, papier ou carton non-acide, ou d’autres supports compatibles avec ou sans couche intermédiaire (« Interleaf »)
- collage et consolidation de panneaux fendus ou vermoulus
- montage de peintures roulées sur châssis à clefs